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Apprendre à déléguer...un eebook gratuit aux 20 premiers qui le demandent

Depuis plus de trente ans, cette demande m'est adressée : je voudrais savoir déléguer...
Et depuis plus de trente ans, je travaille avec des entreprises, des entrepreneurs, des cadres, des employés sur ce thème. Je me dis en fait, que dans notre vie quotidienne, ce savoir-faire est utilisé chaque jour pourtant.

J'ai constaté une chose lors de tous ces entretiens : la Délégation devrait s'apprendre ...très tôt dans la vie. Car en fait, dans notre  vie quotidienne nous sommes confrontés en permanence à ce processus : soit je fais TOUT tout seul, et je n'ai pas le temps de TOUT Faire bien, soit je confie une partie de ce que je dois faire à quelqu'un et nous avons une chance de réaliser ensemble une belle action. 

Savoir déléguer exige des talents particuliers, qui, heureusement, peuvent s'acquérir avec quelques heures de réflexions et pas mal de mise en pratique. Les talents portent autant sur le savoir Etre que sur le savoir Faire. Il faut une bonne dose de lâcher-prise pour déléguer. 

Un exemple : je dois confier mon tout petit enfant à ma mère. J'ai confiance en ma mère, je sais qu'elle sait faire, mais....j'hésite, je me dis que non, finalement pas aujourd'hui, peut etre demain, et quand vient demain, soit je laisse tout en plan pour ne pas m'imaginer mon petit en pleurs, soit, j'abreuve ma mère de multiples conseils, en évitant de partir... Au final, à mon retour, la grand'mère et le petit sont hilares : la couche est de travers, le biberon dans l'évier, la poussette dans le couloir, mais qu'ils ont l'air heureux ces deux complices. Oui, ma mère n'a pas fait du tout comme moi, mais;...est-ce si important?? C'est une délégation très difficile.  

Autre exemple : le coup du lave - vaisselle ...C'est du vécu mais oui. Lorsque je ranges cette fichue vaisselle, je mets les couteaux et les fourchettes tête en bas....et mon mari lui, ne le fais pas, alors c'est une guerre larvée à qui refera ce que l'autre a déjà fait. C'est une délégation complètement ratée...:)

Autre exemple : je suis surchargée dans mon job, je dois déléguer une formation à l'une de mes collègues qui n'a jamais fait cette formation. Je mets tout en oeuvre pour réussir cette délégation (voir eebook "la délégation")
Préparation, entretiens avec elle, formation pour elle, contrôles réguliers de son travail....Et voilà qu'au moment où je la vois animer devant moi cette formation, je doutes. Je me dis : "non je n'aurais pas fais cela, pas comme cela,"
La fin de la formation arrive et ....ma collègue a de supers évaluations. Ouf, j'ai lâché prise, et quelle joie d'avoir su transmettre quelque chose à quelqu'un qui a su elle-même en faire un nouveau module, plus performant, plus actif, plus dynamique. Vive la délégation. 

Pour commencer à "Apprendre à déléguer", retrouvez les premières bases de la délégation dans un petit eebook, et....dites moi ce que vous en pensez, c'est le tout premier. Vos avis me seront précieux. Il sera distribué gratuitement aux 20 premières personnes qui en feront la demande. Charge à eux ensuite de me donner leur avis sur :

La forme, le fond, ce qui vous manque, ce que vous auriez aimé y trouver, ce qui vous parait utile, ce qui vous parait inutile. Comment vous voyez la suite?

un grand merci à vous pour votre participation.

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M
j'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre e-book concernant la délégation et voici mes appréciations :   La forme : j'aime beaucoup la présentation utilisée, votre nouveau logo plus léger et simple (donc lisible) ainsi que le choix des couleurs. L'ensemble donne une très belle impression d'efficacité et de modernité. éventuellement, j'aurais interverti les chapîtres 3 & 4 pour aboutir à la définition de ce qu'est la délégation, ce qui me semble plus positif (et moins source de confusion) que de finir ce qu'elle n'est pas. La présentation de ces 2 chapîtres n'est pas exactement similaire et le détail des items du chapître 3 m'apparaît comme interverti : je préférerais lire l'item en noir d'abord, en haut de page, puis l'exemple du singe dessous. accessoirement, je trouve le chapître 5 très dense puisque qu'il couvre 3 rubriques : les types de mission, le synoptique d'une bonne délégation et le détail des 2 réunions de préparation. Est-i possible de le scinder ? attention : présentation hétérogène pour les pages 22 & 23 Donc, l'ensemble m'apparaît clair, lisible, compréhensible et j'ai pris du plaisir à lire sur écran (inutile d'imprimer)Le fond : je suis trés interessé par la description des tâches que l'on peut déléguer; ces 2 pages amènent pas mal de questions, par exemple : tâches essentielles : * est ce vraiment dû à mes valeurs propres que je ne peux les déléguer ou puis-je identifier certains collaborateurs qui partagent ces valeurs ? * tâches importantes : est-ce vraiment une question d'enjeu qui les rend indélégables ? comme si les tâches sans enjeu, donc sans importance, n'engageaient pas ma responsabilité ?  Mais, dois-je être convaincu par les critères exposés pour identifier les tâches délégables alors qu'il me semble beaucoup plus important de déterminer si l'attelage collaborateur/ mission déléguée est viable :  compétence et maturité du collaborateur, enjeu du projet en cas de succès et d'échec, ressources à mobiliser (dont le temps que je devrais consacrer) ? L'analyse de risques à mener me semble donc plus importante et plus complexe que le simple tri des tâches. Petite réflexion perso : quel que soit le niveau de délégation, je considère que ma responsabilité est constamment engagée (ce qui n'apparaît pas forcémént clairement dans votre document). Donc, j'ai toujours du mal à assister à des présentations ou le manager s'autorise des critiques concernant des membres de son équipe à qui il a délégué des tâches : parfois, le manager argumente ainsi pour décharger sa responsabilité et il s'avère malheureusement que ce type de comportement est rarement recadré. Premier entretien : peut-être serait il utile de dire un mot sur les enjeux de ce qui passe lorsque l'on démarre une opération de délégation : du point de vue de l'entreprise, de l'équipe ou du service et de chacun des protagonistes, manager et collaborateur. Premier et deuxième entretien : j'ai compris que l'objectif était d'obtenir d'abord l'agrément du collaborateur puis de lui laisser un temps de réflexion avant d'aborder le travail de fond.  Personnellement, je ne formalise pas autant la phase d'acceptation et n'effectue pas forcément de coupure avec ce que vous décrivez dans la première réunion de travail. En règle générale, le collaborateur à qui je m'adresse ne refuse pas la mission (car il sait qu'il y a un intéret pour lui, qu'il sera soutenu et accompagné, que le risque qu'il prend est soupesé, etc...) et puis il a besoin/envie de connaître quelques détails pour bien appréhender le sujet (et émettre des remarques/contraintes éventuelles). Maintenant, un second niveau de réflexion peut amener ces 2 questions relatives à la faible fréquence des refus : 1- serais-je un "bon vendeur" lors du premier entretien ? 2- la délégation que je propose présente-t-elle un réel risque ? Par contre, j'essaie de passer du temps sur la "définition du problème" : l'objectif, le contexte, les contraintes à considérer et les livrables. En soi, cela remplit l'agenda de la réunion de travail car il faut être assez exhaustif avant de laisser le collaborateur défricher le sujet. En règle générale, la délégation cafouille lorsque je n'ai pas bien expliqué ce que j'attendais ce qui conduit à refaire ou à faire refaire. En revanche, le plus excitant pour moi, c'est de partager un fourmillement d'idées et surtout, de m'en voir exposer de nouvelles. Cela signifie qu'il existe une véritable vision commune de la problématique. En conséquence, la suite devient plutôt mécanique.Application au domaine personnel : pas toujours facile, alors que c'est probablement un excellent moyen d'accompagner les enfants par exemple. En tout cas, le formalisme que vous décrivez semble lourd et pas forcément appréhendable par les jeunes. C'est probablement là que se trouve la subtilité : comment tout passer en revue (puisque rien ne semble être inutile) de façon "light" (pour que ces petits organismes puissent le digérer aussi facilement qu'un Coca) ? j'aurais bien publié sur votre blog (mais "ça march'pas !") un autre exemple à rapprocher de celui du lave-vaisselle : comment vit on dans une voiture lorsque l'un tient le volant et "confie" à l'autre le guidage du véhicule ? La délégation est-elle réellement souhaitée ? Comment gérer le facteur temps (à la fois dans la durée du trajet et face à la rapidité de prise de décisions quand surgissent les panneaux) ? Quels sont les critéres de réussite (trajet sympa, rapide, sans embouteillage, etc ...) ? Peut on exercer un contrôle de cette délégation en toute circonstance ? Pourquoi c'est toujours ma file qui reste bloquée ? Pourquoi les sources d'information, qui sont devenues plus nombreuses et précises (GPS, tel mobile, ordi portable avec carte 3G+), ne donnent pas l'impression d'avoir allégé la tâche ? Bref, je veux bien animer un groupe de réflexion pluri ethnic-sexo-culturo-confessionnel pour faire avancer les sciences humaines dans ce domaine.Autres thèmes : malheureusement, je n'ai pas trouvé la liste que vous citiez ... En conclusion, bravo pour ce dossier extrèmement intéressant et qui m'a beaucoup fait réfléchir (et écrire). J'espère que vous trouverez un intérêt aux remarques que j'ai effectuées. Je m'inscris déjà comme client de l'ensemble du dossier. Petite remarque : je n'arrive pas à mettre de commentaires sur votre Blog. Dommage ! Il y a quelques sujets qui méritent qqs lignes de commentaires. En ce moment, c'est à mon tour de déguster l'élégance du hérisson (Gallimard of course) dont le succes s'installe dans la durée, sans qu'il y ait eu de battage médiatique particulier, avec une auteur dont j'apprécie énormément la délicatesse, la sensibilité, la modestie et la discrétion. A très bientôt, amicalement, Mar c
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F
J'avoue que cette histoire de delegation ... hum ... j'appréhende l'arrivée du petit pour ca ... est ce que le papa fera comme moi, et ma mère ? et sa mère ? et son père ? appliqueront-ils ce que je (ou nous) crois (croyons) bon pour notre enfant ? ... j'ai quitté l'Entreprise parce qu'il y avait clairement un manque de savoir deleguer, il suffisait que untel soit absent et on se rendait compte que la Terre devait s'arrêter de tourner. Plutot facheux pour des projets qui se chiffrait en millions de dollars par jour ...
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M
oui c'est exactement cela qui m'intéresse : comment déléguer dans sa vie quotidienne...Ton exemple peut être utile à beaucoup d'autres mamans non? Moi je me revois allant à l'hopital pour accoucher de mon fils, alors que ma fille n'avait pas deux ans....Elle ne connaissait pas ma belle-mère qui habitait loin, et son papa était un peu perdu aussi devant ce bouchon. TOUT  S EST TRES BIEN PASSE. je gardes un souvenir émue de ma belle-mère à la maison, et lorsqu'elle est repartie, nous avons eu toutes les deux les larmes complices de deux mamans...La délégation fut bonne, mais....tout le mérite en revient à ma belle-mère, qui a su, par mimétisme, appliquer nos habitudes, juste en me regardant faire une semaine avant l'accouchement. De là vous êtes Mamie, je vous envois tout mon amour.